C’est une lame vivante. Il y a un mouvement du personnage de couleur chair et aussi de la faux. Ce qu’il faut regarder c’est ce que regarde la carte et ce que l’on doit couper radicalement, définitivement (avec la carte qui suit). Elle sort du jeu. Il y a une action qui représente une action prédominante dans le tirage. Et il y a une peur de ce qui suit et il y la colère. Et il y a une colère avec le passé

Avec le pendu, on a une carte sans mouvement. Il n’est pas dérangé. Cette une carte qui marque un temps d’arrêt complet. Il y quatre cartes dans le Tarot qui marquent un temps d’arrêt : la Papesse avec son livre
, la Tempérance, l’Ermite et le Pendu immobile. Le Pendu répond à une question, par la réponse du NON. La corde c’est ce qui nous tient, ce qui nous lie, donc par rapport à la question qui va bloquer le Pendu. Avec ses mains derrières le dos, on cache quelque chose (d’où les questions au consultant et le regard du Pendu à droite, avenir). Il ne souffre pas malgré le fait d’être pendu et préfère cette situation au lieu de bouger.

La roue de fortune – Cette carte ne prédît pas l’avenir. C’est la première carte qui possède des animaux, pas d’êtres humains. Cela tourne : cela évoque ce qui ne tourne pas rond. Quels sont les schémas cycliques répétitifs, les attitudes cyclothymiques avec nous même ? On passe à autre chose, on clos un chapitre pour aller vers un autre état. Déplacement, tourner, changer : au moyen âge, la roue de fortune est la roue de la destinée.

C’est la seule lame problématique dans un tirage. C’est la seule qui louche et qui tire la langue tout en faisant un petit geste amical de la main. On se moque de celui que la carte regarde. On voit double, trouble quand on louche. Le Diable attire,aimante et trouble dans la confusion du trouble. Il crée ainsi la dualité problématique. Il enracine dans les profondeur de soi. Il y a danger, sur le plan sexuel, l’argent.